Pour [N.A!] Project, 2018 a été une année de transition. Nous avons participé à de nombreuses manifestations. En France comme à l’international, les artistes que nous soutenons ont participé à de nombreux événements. Alors tandis que débute 2019, petit retour en arrière sur certains moments de l’année.
Au printemps et de l’autre côté de l’Atlantique, le Festival de l’Indétermination de Buffalo a invité plusieurs artistes appartenant au carré du [N.A!] Project. Deux projets se sont déroulés simultanément dans cette ville universitaire qui avoisine les célèbres chutes de Niagara, jadis plus grand port exportateur de céréales des USA. Aurélien Gamboni et Sandrine Teixido, accompagnés par Stéphane Verlet-Bottero, y ont réalisé un nouvel épisode de leur projet à long cours « A tale as a tool » inspiré par le récit d’Edgar Allan Poe « A Descent into the Maelström ». Sophie Krier a poursuivi son projet personnel sur les lignes de vie à partir de rencontres avec des résidents de Buffalo. Elle a légué de beaux travaux aux habitants rencontrés. Pedros Chytiris, artiste photographe athénien, a quant à lui été invité pour accompagner et documenter ces travaux pendant le festival.
En même temps en France, aux Tuileries précisément, Jonathan Coat a participé à l’exposition Jardins Jardin, présentant son œuvre à la fois poétique et pédagogique autour de l’eau. Une exposition dont que nous avons relayée ici et là.
Un mois plus tard, l’artiste espagnole Teresa Solar a présenté son travail à Der Tank au sein du campus des arts de Bâle. Évoquant tour à tour la mythologie, les animaux et la matière, « Flotation Line » a témoigné de sa réflexion autour de notre relation à l’eau et à la mer.
Durant l’été, Frédéric Pagace – soutenu en 2017 lors d’une résidence créations à la HEAR Strasbourg – a quant à lui vu ses œuvres sélectionnées pour être exposées au FRAC Alsace autour de « In-Formations ».
Fin août, lors de l’exposition itinérante « Eco-Visionaries » à la HEK de Basel, AnneMarie Maes a présenté la démarche artistique qu’elle développe autour des abeilles et de leur sauvegarde dans son laboratoire de Bruxelles.
Le couple letton Rasa Smit et Raitis Smites a également présenté ses travaux avec le soutien du [N.A!] Project.
Puis, nous avons inauguré l’Espace 365, co-créé avec le Parti Poétique au sein de la ferme urbaine de Saint-Denis. 365 comme 365 m2 dédiés 365 jours par an à la fois à la création contemporaine qui interroge nos rapports au vivant, à la terre, au travail, à l’énergie. Nos artistes Ackroyd & Harvey, Astarti Athanasiadou, Simon Ripoll-Hurier, Sjim Hendrix et bien d’autres y ont fait escale. À l’image de ce lieu éclectique, des débats, performances, projections et expositions intégrant la terre et ses productions nourricières ont alors rythmé les dix jours de l’événement.